Manager avec empathie ou sans empathie ?
Les tâches rébarbatives, répétitives, dangereuses ou peu gratifiantes sont de plus en plus confiées à des robots qui sont développés pour les prendre en charge.
Les travailleurs occupent alors des emplois de supervision de ses outils robotisés ou des emplois nécessitant plus d’intelligence, de la créativité et de l’autonomie. Dans cette perspective, les liens de subordination doivent évoluer vers la coopération, la coordination des valeurs et des sensibilités.
Satya Nadella, PDG de Microsoft, est persuadé que l’empathie sera la qualité première du leader du XXIe siècle. Dans son livre "Hit Refresh", il partage son point de vue :
" I am always searching to understand people’s thoughts, feelings and ideas”
“Leadership is about … bringing out the best in everyone.”
En tant que leader, découvrir son potentiel émotionnel favorise le développement de l’empathie. Montrer de l’intérêt, être dans l’écoute de l’autre (sans répondre en même temps aux e-mails !), montrer sa vulnérabilité, poser des questions, reconnaître ce qui se fait, demander du feedback, donner du feedback, … autant d’actions à notre portée qui améliorent considérablement la façon de travailler ensemble en créant de la confiance et développent des relations extraordinaires.
Est-ce facile ? Pour certains, oui. Pour d’autres, moins. Une astuce pour aller de l’avant : demander à des personnes proches et en qui vous avez confiance ce que vous pourriez faire pour améliorer votre empathie. Ainsi vous aurez un regard sur vous et pourrez décider d’ajuster ou non en toute conscience.